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En 1988, dans « El montaje del síndrome tóxico » (Der Tod, der von den Feldern kam - Die spanische Giftkatastrophe) les auteurs allemands Gudrun Greunke et Jorg Heimbrecht se font les tenant de thèses contestant la version officielle. En 1989, au terme de deux ans d’audiences, les juges eux-mêmes soulignent que l’agent toxique présent dans l’huile est “toujours inconnu”. A ce jour, aucun de ces points n’a été élucidé. Scandales alimentaires récents. En revanche, dire que l’épidémie avait été causée par de l’huile de colza vendue à bas prix sur les marchés à une clientèle modeste ne pouvait pas avoir d’incidence sur le tourisme.De façon honteuse, l’OMS continue de faire référence à l’épidémie espagnole en tant que “syndrome de l’huile toxique”. The Guardian est le journal de référence de l’intelligentsia, des enseignants et des syndicalistes. Localising products that meet the needs of local consumer tastes and requirements, while building on existing ranges. La maladie fut donc attribuée à un empoisonnement à l’aniline. Quelques jours plus tard, deux frères habitant à Torrejón dans le voisinage des premières victimes, et montrant les mêmes symptômes, sont hospitalisés d'urgence. Laden Sie die App herunter, indem Sie auf den unten angegebenen Link klicken. Tels que diagnostiquées chez les victimes espagnoles, on distingue trois phases du syndrome[2] : Il n'existe aucun traitement pour traiter le syndrome ; les corticostéroïdes sont utilisés pour traiter l'éosinophilie. Dans les faits, il s'agit d'un scandale alimentaire et non sanitaire, puisque ladite viande remplace du bœuf dans 4,5 millions de plats cuisinés, ... De l'huile frelatée en Espagne. Le scandale alimentaire, scénario à répétition du secteur agroalimentaire et de la grande distribution. Melden Sie sich kostenlos an, um sie zu entdecken! A partir de là, il est en mesure de prédire où surviendront les prochains cas. Voir plus d'idées sur le thème Gaspillage alimentaire, Alimentaire, Fle. Au moment du déclenchement de l’épidémie, le gouvernement venait de créer un nouveau portefeuille de secrétaire d’Etat à la Consommation, qui avait été confié à l’avocat et économiste Enrique Martínez de Genique. L’Agence des normes alimentaires (FSA) a découvert de fausses noix, notamment des arachides et des amandes peu chères, vendues comme étant du cumin. Fin avril 2008, la commission européenne lance une alerte ; elle conseille aux autorités de retirer du marché les produits ou nourritures contenant plus de 10 % d'huile de tournesol venue d'Ukraine. En 1981, une mystérieuse épidémie faisait un millier de morts en Espagne. Comme on leur garantissait de l’huile d’olive pure en échange, beaucoup de gens rapportèrent tout ce qui leur tombait sous la main, y compris de l’huile de moteur.Pour prouver que c’était bien l’huile de colza qui avait provoqué la maladie, il aurait fallu démontrer que les familles qui en avaient acheté étaient atteintes, alors que celles qui s’en étaient abstenues ne l’étaient pas ; que l’aniline présente dans l’huile était effectivement un poison et que les victimes souffraient d’un empoisonnement à l’aniline. Le Dr Juan Tabuenca Oliver, directeur de l’hôpital pour enfants Niño Jesus, annonce qu’il a identifié la cause de l’épidémie. Ayant écarté l’huile de colza comme agent possible d’empoisonnement, le Dr Muro et ses collègues s’intéressent aux autres produits entrant dans la composition des salades. Il y a vingt ans, l’affaire de l’huile espagnole frelatée commença par une maladie mystérieuse. Les deux possibilités n’auraient rien d’étonnant : certains exploitants étaient illettrés et avaient peut-être du mal à lire les instructions figurant sur les bidons de pesticides.Le Dr Muro avait recueilli de nombreux soutiens, mais, la version officielle étant de plus en plus enracinée dans la population, il fut marginalisé en tant que seule voix dissidente. In more than 50 countries, the Ingredients & Nutrition Cluster draws on its experience and expertise to offer functional and nutritional solutions for agribusiness & nutrition companies. Insatisfaites du montant des indemnités accordées par le juge, les associations de victimes décident de faire appel de cette décision devant le Tribunal suprême[16]. Geben Sie die E-Mail Adresse an, die Sie bei Ihrer Anmeldung verwendet haben, um Ihr Passwort zurückzusetzen. L’indépendance et la qualité caractérisent ce titre né en 1821, qui abrite certains des chroniqueurs les plus respectés du pays. De fait, le communiqué incriminant l’huile n’avait eu aucun effet sur le cours de l’épidémie.Pendant ce temps, le Dr Clavera Ortiz avait examiné les circuits de commercialisation de l’huile suspecte, importée de France. 31 août 2015 - Découvrez le tableau "Gaspillage Alimentaire" de Francis Garondo sur Pinterest. La corrélation du déclin de l'épidémie avec la mise en place de cette mesure est observée, mais aussi discutée dans ses détails et sa signification[10]. Elle constata que de grandes quantités de cette huile avaient été vendues dans des régions (en particulier, la Catalogne) où pas un seul cas d’empoisonnement n’avait été signalé. Toutefois certains manquements ont pu conduire à des crises ou scandales sanitaires : Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ce programme d’échange arrivait un peu tard et fut géré en dépit du bon sens : personne ne nota qui échangeait quoi, ni - et c’était pourtant essentiel - si l’huile rapportée provenait de familles atteintes ou non par la maladie. De toute évidence, une même maladie ne peut être causée par des huiles de nature si différente.La thèse d’un empoisonnement par de l’huile alimentaire était en apparence convaincante. Ce détail pourtant essentiel ne les empêche pas d’infliger de lourdes peines de prison aux commerçants indélicats, qui sont effectivement reconnus coupables d’avoir causé l’épidémie. Seule demeurait autorisée l'importation d'huile de colza à destination industrielle, qui devait être dénaturée pour en empêcher l'usage alimentaire[20]. Mais, comme cela ne suffisait pas à empêcher que la commission d’enquête n’aboutisse à des conclusions gênantes, celle-ci fut à son tour dissoute.On avait donc la preuve irréfutable que l’huile suspecte était vendue dans des régions d’Espagne où aucune intoxication n’avait été signalée. A l’époque, les pesticides organochlorés étaient éliminés progressivement au profit des organophosphates ( OP ). Une théorie concurrente de la version officielle attribue l'intoxication à une exposition aux composés organophosphorés employés dans l'industrie des pesticides[17],[4], car ces composants chimiques ont été retrouvés chez presque tous les patients soumis au dépistage. Ce qu’ils découvrent alors leur fait l’effet d’un électrochoc : en étudiant le nombre d’admissions dans les hôpitaux, le Dr Martínez Ruiz se rend compte que l’épidémie a atteint son apogée à la fin du mois de mai. En 1997, la Cour suprême espagnole condamne l’État à payer 500 milliards de pesetas (3 milliards d'euros) aux personnes atteintes. Il leur montre une carte indiquant les localités où habitent les victimes. Cela n’est guère surprenant, en un sens : si certaines familles se souviennent d’avoir reçu la visite d’enquêteurs, d’autres nous ont assuré qu’elles n’avaient jamais été interrogées.Par ailleurs, la thèse de l’empoisonnement à l’huile n’est étayée par aucun résultat de laboratoire. L'Organisation mondiale de la santé conclut alors à l'existence d'une forte corrélation entre le syndrome toxique et la consommation d'huile dénaturée ; ce que confirmeront de nouveau les Comités d'Orientation de l'OMS de 1984 et de 1985[5],[6]. Ainsi dès le 12 mai 1981, le Dr Angel Peralta, chef du département d’endocrinologie de l'hôpital La Paz, affirme au contraire, dans un article, que les symptômes de l'endémie sont vraisemblablement liés à un empoisonnement aux organo-phosphates. Cela calme les esprits. Pourtant, en 1992, l’OMS n’en avait que pour l’étude officielle, qu’elle qualifiait d‘ “étude épidémiologique complète et fouillée, soumise à une appréciation critique indépendante”. Parfois, les différences sont minimes, mais, dans bien des cas, la version officielle n’a absolument aucun rapport avec les faits. La banque alimentaire avait laissé à la Cadireta le soin de choisir une date qui lui convienne pour organiser sa traditionnelle collecte alimentaire.Cette dernière s’est déroulée le 1er juin dernier, dans le hall du Carrefour express qui a un espace à disposition de l’association et qui a contribué en faisant un certain nombre de dons. “L’huile a eu au contraire un effet très bénéfique chez tous les animaux testés, rapporte un chercheur. Ce fut l’intoxication alimentaire la plus grave de l’histoire de l’Europe moderne.Le début de l’épidémie a officiellement été fixé au 1er mai 1981 : ce jour-là, un garçon de 8 ans, Jaime Vaquero García, tombe brusquement malade avant de décéder dans les bras de sa mère alors qu’elle l’emmène au centre hospitalier La Paz, à Madrid. Les principaux scandales alimentaires récents entrent dans 3 catégories : altérations, mélanges avec des ingrédients non alimentaires, substitution d'ingrédient non déclarée : 1981 : le scandale de l'huile frelatée en Espagne ; Dans un article de 2004, Benedetto Terracini passant en revue ces objections, considère toutefois la version de l'OMS comme assurée[19]. Le 24 mai 1996, l'Audiencia Nacional juge M. Hernandez Bolanos, directeur du laboratoire central des douanes à l'époque des faits, pour « imprudence légère » dans les contrôles. L'huile frelatée en Espagne. Le gouvernement espagnol avait des intérêts tout à fait convergents. Un vif débat anime alors la société espagnole au sujet de l'OTAN[21]. Les quatre autres enfants sont envoyés à l’Hospital del Rey, le prestigieux établissement madrilène spécialisé dans les maladies infectieuses, où les médecins diagnostiquent une “pneumonie atypique”.Lorsque le directeur, le Dr Antonio Muro, arrive sur son lieu de travail, le lendemain matin, il s’alarme en apprenant que ces nouveaux patients sont traités pour une pneumonie. Souvent à notre insu, nous consommons, au restaurant ou dans des plats préparés, des produits made in China. La courbe d’incidence redescendait au moins dix jours avant l’annonce télévisée du 10 juin et environ un mois avant le retrait de l’huile. Le 30 mars 1987, débute un procès contre 40 importateurs d'huile - 38 sont présents, deux ont fui à l'étranger - accusés d'homicides involontaires et de fraude[24]. “Nous étions absolument convaincus que l’huile était en cause. La cause de cette catastrophe, reconnue dès 1981 par les autorités espagnoles, a été officiellement confirmée en 1983 lors d'une conférence internationale à Madrid et désignée alors sous le nom de « syndrome de l'huile toxique » (SHT)[4]. L’annonce de l’épidémie fait les gros titres de la presse espagnole.Au bout de quelques jours, le Dr Muro déclare à la presse que, selon lui, la maladie est due à une intoxication alimentaire, ajoutant que la denrée responsable est commercialisée “par des circuits parallèles”. altérations, mélanges avec des ingrédients non alimentaires, substitution d'ingrédient non déclarée : 1980 : viande provenant d'animaux traités aux, 2008 : lait additionné de mélamine en Chine (, 2013 : les tartes au chocolat des magasins. Mais les familles interrogées dans le cadre de l’étude s’étaient vu attribuer des numéros de code que l’on a pu ensuite comparer avec la liste officielle des victimes versée au dossier de l’instruction. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Int. Aucun produit chimique ou agent contaminant susceptible d’expliquer les symptômes observés chez les afectados n’a jamais été trouvé. En 2001, seules 7 000 des 18 236 victimes, soit 60 % des personnes éligibles à une indemnité, l'ont perçue[4]. Cette crise sanitaire, intervenue dans une Espagne en phase de démocratisation et de modernisation mais fragilisée par une récente tentative de coup d'État et postulant à l'entrée dans la Communauté européenne, a donné lieu, dès cette époque et dans les années suivantes, à une polémique, puisque le ou les agents étiologiques exacts n'ont pas pu être identifiés7 avec certitude8. La piste d'une épidémie résultant d'une infection pulmonaire (par une légionelle ou un mycoplasme[12]), d'abord envisagée (la découverte par les scientifiques de l'existence de la maladie du légionnaire est alors toute récente), est abandonnée au vu du résultat négatif d'un traitement par antibiotique. Le scandale de l’huile frelatée est une catastrophe sanitaire d'origine industrielle qui a fait, en 1981, 20 688 victimes en Espagne. Le directeur de l'hôpital Del Rey, le Dr Muro, qui disposait le 10 juin des résultats d'analyse des huiles ingérées par ses patients, relève que la thèse de l'huile toxique est insuffisante car il n'y a pas deux huiles de même composition. Il est néanmoins extrêmement difficile de juger de l’exactitude et de la validité de l’étude officielle. L'Aisne Nouvelle, Saint-Quentin. L’infection touchera autour de 200 000 bovins, et se transmettra notamment à cause des farines animales consituées de carcasses d’animaux infectés et utilisées pour l’alimentation du bétail. Reconnaître que tous ces décès étaient dus aux pesticides contenus dans les tomates aurait eu des effets incalculables sur l’ensemble des exportations espagnoles - sans compter les conséquences désastreuses pour l’autre grande source de devises de l’Espagne, l’industrie touristique, en expansion constante. Plus d’un mois après l’apparition de la maladie, le gouvernement n’a d’autre stratégie que d’espérer que l’on débouche sur quelque chose. Orienté au, Découvrez toutes nos offres d'abonnement à partir de 1€, Créez votre compte pour profiter de l'édition abonnés sur le site et les applications. Soumise à divers procédés de raffinage, cette huile, perdant la coloration qui la désignait comme altérée, fut vendue illégalement à des fins alimentaires. L'épidémie, qui a commencé début avril, voire avant, atteint son pic en juin et prend vraiment fin en septembre (dernier cas répertorié[9]) ; à l’époque elle n'est toutefois perçue que début mai[10]. Tout cela contribua à conforter la position du gouvernement, rendant presque impossible l’établissement d’un bilan épidémiologique précis.Pendant ce temps, ne tenant aucun compte de la ligne officielle, un médecin poursuit sa propre enquête. Découvrez tous nos hors-séries, livres, DVD, accessoires, produits... La vérité sur le scandale de l'huile frelatée. Parmi les personnes choisies figurent les Drs Javier Martínez Ruiz et María Clavera Ortiz, un couple de médecins de Barcelone. Des facteurs antinucléaires sont présents dans 46 % des cas ; après le quatrième mois une phase chronique s'installe chez 25 % des patients, qui se manifeste par une, En 1968, une contamination d'huile de riz par du, En 2008, en Europe, des traces d'huile minérale issue d'hydrocarbures sont retrouvées dans des stocks d'huile de tournesol importés d'Ukraine. Ce boom agricole n’a été rendu possible que par l’application de copieuses quantités de produits chimiques : nutriments, engrais et pesticides. Malgré cela, le mensonge, complaisamment relayé par les médias, se perpétue dans le monde entier.L’hebdomadaire Der Spiegel divulguait récemment une note interne du gouvernement allemand. Inspection à la loupe de nos chambres froides REPLAY Entre 370 à 835 en sont mortes, suivant les décomptes[2],[3]. En 1981, 1200 personnes meurent empoisonnées par de l'huile de colza frelatée. Le seul problème à nos yeux provenait du fait que les informations étaient trop dispersées et les méthodes de recherche inadéquates”, racontent les deux épidémiologistes.Ils se lancent donc dans un examen rigoureux des informations dont dispose le gouvernement. La cause officielle : une huile de colza dénaturée. Les hôpitaux regorgent toujours de victimes, mais le nombre de nouvelles hospitalisations décroît. entre deux et quatre mois plus tard apparaissent des arthrites, des myalgies intenses, des raideurs articulaires, des œdèmes sous-cutanés de la face et des membres (dans 59 % des cas), une élévation des IgE sériques. EURIAL’s international activity represents 35% … Le meilleur exemple est sans doute celui de María Concepción Navarro, une jeune avocate de Madrid, qui tomba malade et finit par mourir en août 1982. Chaque jour dans le monde, on enseigne à des étudiants que la catastrophe a été provoquée par de l’huile alimentaire. On ne peut pas forcer un chercheur à suivre une ligne toute tracée. A l’époque, les pesticides organochlorés étaient éliminés progressivement au profit des organophosphates (OP). Aux États-Unis, les laboratoires Johnson & Johnson sont accusés par l'État de l'Oklahoma d'avoir favorisé l'explosion du nombre d'overdoses par opiacés, lors d'un procès inédit qui s'est ouvert mardi. EURIAL’s international activity represents 35% of its turnover. Certes, aucun des échantillons prélevés ne contient l’huile d’olive pure qu’avaient sans nul doute vantée les marchands, mais, surtout, il n’y a pas deux huiles qui présentent les mêmes composants. 50K likes. La concentration des premiers cas de l'infection dans la banlieue de Madrid, à proximité de la base militaire américaine de Torrejón de Ardoz, et l'atmosphère de secret entourant les premières investigations ont soulevé des soupçons d’attentat. Journal d'informations locales et départementales. "The 1959 Moroccan Oil Poisoning and US Cold War Disaster Diplomacy." Les tests de laboratoire ont prouvé que l’huile de colza dénaturée n’était pas nocive pour les animaux. Il passe un savon à son équipe : il est médicalement impensable que six membres d’une même famille soient atteints de pneumonie en même temps.Le cas de la famille Vaquero n’est que le premier d’une longue série. En fait, tout indique qu’il s’agissait d’un empoisonnement aux pesticides. Il est persuadé que l’aliment responsable de l’épidémie est vendu sur les marchés périodiques. Cette crise sanitaire, intervenue dans une Espagne en phase de démocratisation et de modernisation mais fragilisée par une récente tentative de coup d'État et postulant à l'entrée dans la Communauté européenne, a donné lieu, dès cette époque et dans les années suivantes, à une polémique, puisque le ou les agents étiologiques exacts n'ont pas pu être identifiés[7] avec certitude[8]. Cet expert aujourd’hui à la retraite nous a déclaré avec la plus grande courtoisie que, si une poignée de journalistes dépourvus de bagage scientifique parvenait à y voir clair dans cette affaire, c’est que la vérité devait vraiment sauter aux yeux. Le jugement rendu en 1989 condamne les deux principaux importateurs à douze et vingt ans de prison[16]. Grâce à cela, nous avons pu identifier les familles censées avoir été interrogées dans le cadre de l’étude et nous sommes allé les voir.Comme nous avons pu le constater, il n’y a pas un seul cas dans lequel l’histoire vécue par la famille corresponde à ce qui figure dans les rapports officiels.

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