pierre et le loup album
Tue à Saint-André-de-Seignanx le 07 juillet 1930 l'aubergiste Jeanne Lafourcade à coups de marteau pour voler 3100 francs. "Inutile de me serrer, je n'ai pas l'intention de fuir." Sur le conseil de sa femme, lui scie le cou avec son couteau. Le fils Legeais assiste à l'exécution. A Cluis, le 9 juin 1887, assassine chez lui à coups de masse Jacques Richer, un riche propriétaire de 85 ans, et son domestique Jacques Thavereau et vole 12.000 francs. Calme et pâle, il va vers l'échafaud sans esclandre et sans public - 200 personnes à peine. 55 ans, avocat-conseil à Marseille, Austro-grec naturalisé français en 1903. Déserteurs de l'armée espagnole, le 22 décembre 1945, se présentent à la ferme Sost à Créchets-en-Barousse. Massacre à coups de mitraillette Eugène Gouze, son épouse et leurs enfants de 11 et 06 ans, le 28 mai 1946 à Caunes-Minervois, pour leur voler 5000 francs. Sur la bascule, crie : "Alllez-y ! Se confesse à l'abbé Ollivier en pleurant, entend la messe et communie. Très courageux. Languille ne dort pas : réveillé par les cris des personnes présentes sur la place où aura lieu l'exécution. Non, je me trompe : adieu !" Avant de monter dans le fourgon, crie plus fort encore qu'il ne veut pas voir la guillotine. Demande à écrire trois lettres : une pour sa mère, une pour sa soeur, une pour sa tante. Puis demande à entendre la messe et à communier. Condamné à Chartres, arrêt cassé, rejugé à Versailles. Se dirige d'un pas ferme vers la guillotine. Refugié dans le Var, le 06 décembre 1922 à Draguignan, agresse un boucher pour le voler, puis part pour Toulon. Marcel Chevalier, l'exécuteur en chef, proteste : "Ah non, ça suffit ! 41 ans, vannier. Découpe le corps en 35 morceaux et fait brûler certains tronçons dans son poêle. Le 15 janvier 1941, tua un manoeuvre de Sens, Marius Rey, pour le voler. Demande à serrer la main au gardien-chef et le remercie pour ses bons traitements. Entend la messe et subit la toilette sans plus prononcer un mot. Communie, parle un quart d'heue avec l'abbé Aizier, ce dernier ne procédant pas à la messe pour éviter de prolonger les préparatifs. Blesse gravement Laure Prieur, infirmière de l'hôpital Trousseau dans les mêmes circonstances le 17 septembre 1945, rue Santerre. Remercie un gardien une dernière fois, et quand le couperet tombe, un soldat est pris d'un malaise et doit être évacué. 1500 personnes présentes. Fusillé au stand de tir des carabiniers d'Artois. Dans les couloirs, à travers les portes, les autres détenus lui souhaitent bon courage. Le greffier lit l'arrêt de condamnation avant qu'on ne le bascule. Corps inhumé au cimetière. 34 ans, manouvrier. Arrivé sur place, refuse de se laisser bander les yeux. Au greffe, refuse la cigarette et boit une demi-tasse de café au rhum. 18 ans, ouvrier agricole à Maninghem Henne, séduisit la domestique Denise Ringot, 20 ans, puis sa patronne Jeanne Duflos, 32 ans, et fit une fille à la première et un garçon à la seconde. Il embrasse sa femme et lui : "Voilà où tu m'as conduit. Réveillé à 4h15. Gaspard est réveillé le premier. La maîtresse de Biais, Eliane Defois, 24 ans, est condamnée à cinq ans de prison. Un garçon de mon âge, c'est bien malheureux ! Demande au procureur à écrire deux lettres, l'une au père de sa victime, l'autre à son fils. Je m'en remets à la justice d'Allah." Il voit alors dans le public proche les agents de police de la Seyne, ses victimes rescapées : "Sias countent, bandits !" Il insulte Gabrielle, puis demande qu'on ne donne pas son corps à la Faculté. Refuse également le rhum. A son avocat, dit calmement : "Après tout, j'aime mieux cela que d'aller aux travaux forcés." 26 ans, bûcheron dans le Lot. Remercie Me Dubron en lui prenant les mains, et le rassure : "Soyez sans crainte, je mourrai bravement !" A 5h30, il sort de la maison d'arrêt et parcourt les 25 mètres qui le séparent de la guillotine à pied, après avoir embrassé le crucifix une dernière fois. Son ami Alfred Martin, 35 ans, est condamné à six mois de prison. 36 ans, Ukrainien, valet de ferme. Attaché aux chevilles, il constate : "Avec ça, je ne pourrai pas aller bien loin." C'est terrible ! 24 ans. Au réveil, apprennent la nouvelle sans émotion. Toilette rapide. "C'est bon, au petit bonheur !" A la gare de Longueil, le 5 octobre 1929, après l'avoir interrogé en vain, tue Prudhomme de deux coups de revolver et s'enfuit. Pendant la toilette, ne cesse de répéter : "Ah mon Dieu" et de gémir. Assassinent M.Dorier, 65 ans, et sa fille Noémie, 35 ans, le 11 avril 1908 à Alixan, qu'ils assomment à coups de canon de fusil. N'a pas fermé l'oeil de la nuit, s'y attendait. Dort profondément, doit être secoué deux fois pour être réveillé. Devant le cimetière, Mira descend le premier, très pâle. Comme Me Germaine Brière, son avocate, lui demande s'il a des déclarations à faire, il répond : "Non, que voulez-vous que je vous dise ?" Tua le 22 novembre 1946 à Allassac, Jean-Baptiste Gaucher, chauffeur de taxi, pour le voler. Dociles, se laissent toiletter, tendent les jambes et les mains pour qu'on les attache. 600 personnes présentes. Le 8 janvier 1874, dans une auberge de Brou, il tue à coups de bûche la tenancière, Mme Bézard, 69 ans. 1ère exécution à Belley depuis 1852. Réveillé à 5h, sommeil agité. Son avocat, Me Franceschi, l'embrasse : "J'ai tout fait pour vous, mais hélas..." "Je sais bien, et je vous en remercie, mais cela me fait de la peine pour vous." A Houdemont, dans la nuit du 15 au 16 octobre 1933, assassine à coups de revolver son ancien patron, le fermier Salvert, et blesse Mme Salvert, avant de voler une soixantaine de francs et quelques habits. C'est la faute à Tourel, c'est lui qui a tout fait, et je meurs pour lui !" Sa maîtresse est condamnée à trois ans de prison avec sursis, son complice à cinq ans de réclusion. Un de ses reins est prélevé pour une greffe. Surpris de la voir si près, a un moment de surprise, puis s'avance vers elle, ferme et cigarette aux lèvres sans même qu'on ait à le pousser. Trempe ses lèvres dans une tasse de café noir, et refuse de la boire. Après la messe, passe ses vêtements civils et au "chauffoir", boit un bol de café, un peu de vin, du rhum, et mange un casse-croûte de jambon et de pain. Sur la bascule, crie : "Adieu, les amis, vive la liberté !". ", il le regarde avec reconnaissance. Foule peu importante. PARRICIDE, 19 ans. Toiletté dans une salle d'attente de la gare de Calais. Revêt la tenue parricide. Il refuse de se chausser, arguant que "Jésus-Christ est allé nu-pieds au Calvaire, et il était innocent." Recrache la cigarette qu'on lui glisse entre les lèvres, achève la bouteille de rhum. Poussé sur la basculé, tombe penché sur la droite, doit être redressé sur la planche avant qu'on ne fasse tomber la lunette. Très pâle, s'habille. Remercie son avocat, Me Dupont-Nouvion, puis le prie de veiller sur ses trois enfants. Attaque sa grand-mère, la veuve Laversanne, 74 ans, au soir du 27 février 1880 à Cognac en tentant de lui arracher la langue à mains nues afin de la voler. Informé par le directeur, répond : "C'est bon, compris !" L'autre y passe-t-il aussi ?" Tua d'un coup de fusil Clément Cornet, son père (82 ans), le 30 juillet 1932 à Leuvrigny pour en hériter plus vite. Son père avait été condamné à mort pour meurtre quelques années auparavant, gracié et décédé au bagne. Le condamné refuse la cigarette, mais demande un grand verre de rhum et une tasse de café - qui lui sont accordés - avant de se laisser saisir par les adjoints. Ferme et calme tout au long de la matinée : écrit une lettre à sa fillette. Barré sort le premier. 34 ans, boucher à Carreja. Refuse d'assister à l'office religieux, prétextant qu'il n'aura "peut-être pas la force d'aller jusqu'au bout de la messe", mais demande à parler à l'aumônier. S'effondre à genoux pour la bénédiction. Il faudra la force des trois aides pour arriver à le pousser sur la bascule tant il se débat. Fusillé au champ de tir du Rouvray, lieu-dit le Madrillet. Toledano demande de l'eau pour se gargariser. Entend la messe assis sur un tabouret, en larmes. Les gardiens doivent batailler pour le traîner. On n'ose lui dire la vérité, le substitut répond juste que la commission des grâces ne s'est pas encore prononcée. 20 ans, cordonnier, Belge. Tua Marguerite Berthé, 73 ans, à La Péruse (Charente), le 13 février 1945, à coups de bêche, pour lui voler 1.000 francs et un morceau de lard. Ce n'est que quand le prêtre lui administre l'extrême-onction qu'il comprend enfin l'imminence de sa mort. Demande à parler au pasteur Causse, qui le fait communier. Comment avancer alors qu’il y a toujours autant d’amour entre nous deux. Dort profondément. Parle avec l'aumônier, se confesse et entend la messe. Toujours buvant et fumant, Fursat fait une dernière déclaration : "Vous êtes bien bons, vraiment bien bons. Au greffe, demande un verre de rhum, parle de ses rhumatismes, ses opinions politiques. Dort à poings fermés. On va faire mourir un malade !" Je n'ai guère eu de chance." Réveillé à 6h20. Place du Palais de Justice, devant la guillotine, embrasse son avocat puis dit à Deibler : "Vous pouvez y aller." Négocier, essayer d'être ami avec eux ou bien leur montrer que ce harcèlement t'atteint ne fera qu'aggraver les choses. Demanda à sa mère, la veuve Soissons de s'installer chez lui. 43 ans, émeuleur. Loth, lui, est calme et résigné. Je ne veux pas ! Pleure tout au long de la toilette, on doit le hisser dans le fourgon. Très calme, est conduit en fourgon place des Foires, et n'a aucune réaction de peur face à l'échafaud. Caporal au 5e régiment de tirailleurs marocains. Le commandant Brisorgueil lui dit d'avoir du courage : "Vous êtes Breton comme moi. 31 ans, manoeuvre, Algérien. Accepte les secours de la religion. Mendès parvint à s'enfuir pour donner l'alerte. Entend la messe, boit un verre de rhum et fume une cigarette. Après avoir fait preuve d'une importante ferveur religieuse durant la messe, sombre dans l'abattement. Ajouter à cela des attaques de ferme et de débit de café et de tabac entre juin 1944 et avril 1948. Va courageusement à l'échafaud. Toilette sans histoires : demande un verre d'eau-de-vie qu'il avale d'un trait. Aucune déclaration à faire au juge d'instruction. Tua sa fille, Marie-Aline, 17 ans, le 14 mars 1872 à Louvigny à coups de couteau dans la poitrine parce qu'elle refusait de se livrer à ses désirs incestueux. Aucune réaction, se confesse à l'abbé Verhoever, aumônier des émigrants belges en France, et le prie de demander pardon à ses parents. Condamné par le tribunal militaire de la 3e région, siégeant à Rouen. Porté jusqu'à la guillotine. Accepte d'entendre la messe de l'aumônier Roy. Un gardien de la paix prête son arme. Je tiendrai bien." 44 ans, ouvrier, lutteur forain, repris de justice et 31 ans, chanteur ambulant. 8.000 personnes présentes, beaucoup d'applaudissments - pas d'exécution à Avesnes depuis 1817. Le mari et le père de Mme Galliande sont présents dans l'assistance. Admis membres de la confrérie des Pénitents bleus (moines qui, à Aix, s'occupent de l'inhumation des condamnés à mort). On m'a rendu mes vieilles bottines !" 23 ans, voleur récidiviste. Se lève seul. En voyant la guillotine, il a un mouvement de recul. Il accueille ses visiteurs en souriant : "Alors, c'est la grâce ?" Partie s'installer à Bordeaux, où elle ouvre un café, devient la maîtresse d'Edouard Camou, 20 ans, docker, qui rêve de devenir le patron du café. 24 ans, tueur de bestiaux à la Villette. Mais la mort suspecte éveilla les soupçons du vieux domestique, Emile Mignot. Assassinats et destruction d'édifice. 47 ans. Déja condamné à mort par la Cour militaire d'Alger en 1946 pour trahison, il avait réussi à s'évader avant son exécution. Dans la nuit du 19 au 20 septembre 1870, à La Vieuville, commune d'Alluye, étranglent et étouffent les vieux et riches époux Chesneau et volent 4500 francs en billets et en pièces d'or, et cherchent à mettre la responsabilité du crime sur le dos des Prussiens. Quand Me Sourbeis, son avocat, lui demande s'il désire écrire à sa femme, il répond : "Non, sans elle, je ne serais pas là." Jusqu'à quarante ans, je m'étais bien conduit. Bonne chance et courage. A la nouvelle, répond : "Gardez vos boniments pour d'autres." 23 ans, cultivateur, pédophile récidiviste. "Ca va être marrant !" Une fois de plus, elle se débat, crie, pleure. Luigi "Le Bachin" Garbarino et Antonio "Le Bochou" Galetto. Après que les gardiens l'aient aidé à s'habiller, il parle une dizaine de minutes avec le pasteur Klein, ce qui lui donne du courage. Réveillé à 6h à la Citadelle par le lieutenant Boucher, remplaçant le commissaire du Gouvernement. Ses avocats lui demandant s'il a quelque chose à rajouter, il répond "Non", l'air terrifié. puis est poussé sous le couperet. 22 ans, soldat en permission, étrangle pour la voler le 2 mars 1888, rue Descartes à Paris, Mme Vignon, 79 ans, mère de son ancien employeur. Il semble certain que les corps aient été dépecés et brûlés dans la cuisinière - tout du moins à Gambais. 4.000 personnes présentes environ. Au greffe, prend une cigarette et le verre de rhum. Le 25 novembre 1875, Badel, son frère Valentino et Marie-Jeanne Viau, la maîtresse de Francisco, se rendent chez les Campistrous à Montaussé. Revêtu au greffe de la tenue du parricide. Déjà condamné le 7 mai 1925 à Lyon à cinq ans de prison pour le meurtre de sa femme et libéré le 20 juin 1928. 2.000 personnes présentes environ. 31 ans, employé d'épicerie, pédophile récidiviste. Parfois, discutent entre eux en tunisien. Arrivé devant la bascule, il clame : "Pauvre société ! Daubord part le premier. Nous nous retrouverons là-haut. Réveil à 6h20. Le 04 octobre 1916, assassine le caporal Chabal et un autre tirailleur. Au greffe, après voir demandé qu'on ne donne pas son corps aux médecins, il crie quand on lui lie les mains : "Ne serrez donc pas si fort." Condamné dans le Var, puis dans le Pas-de-Calais. A cinq reprises, les tentatives de guet-apens échouèrent. 24 ans, hongreur. Je suis coupable, je suis un malheureux abandonné de tous. Plusieurs personnes se sentent mal, dont un cavalier qui tombe de cheval. Assassinent à coups de couteau le 24 juin 1944 à Vassincourt Marguerite Baillot et ses filles Monique, 13 ans, et Michelle, 6 ans pour les voler, puis mettent le feu à la maison. Je t'embrasse avec toute mon affection et exprime avant de mourir l'amour de la patrie. Pleure durant la messe. "Oui, j'ai bien compris." Son complice, Anselme Pierre, est condamné à perpétuité et meurt à l'hôpital en avril 1930. Priez pour moi." Le 1er décembre 1916, à Rouen, étrangla et tua à coups de marteau, Lucienne Accard, 16 ans, dont il allait épouser la mère, pour voler 35 francs. On lui retire la camisole avant qu'il ne refuse les secours de la religion. Poignarde à 34 reprises, dont 12 fois mortellement, Eliane Masset-Devay, 21 ans, mère de deux enfants de 5 et 1 ans, enceinte, pour se venger d'avoir été éconduit, le 8 décembre 1943 à Aire-sur-la-Lys. Le fourgon s'arrête à 25 mètres de la guillotine, au Pont-Colbert. Il demande à embrasser sa maîtresse Louise, mais on le lui refuse. 2500 personnes présentes. 44 ans, anarchiste, faux-monnayeur. Quand les portes du fourgon s'ouvrent boulevard Arago, Wladek salue le départ de son compagnon : "Poz dania." Tua à coups de revolver l'agent cycliste Journot qui le traquait le 20 mai 1918 à Lyon. Charles Loudier, 66 ans, économe de la banque, surveillait le transfert, revolver à la ceinture. Puis le chien m'a prévenu, car il est venu me réveiller et m'a léché." Non, je n'ai pas peur... Je n'ai jamais eu peur de ma vie !" Aucune réaction à la nouvelle. Mon Dieu, pardonne-moi !" Puis il embrasse son avocat, le prêtre, et va à l'échafaud. S'habille, passe une chemise neuve, dit n'avoir rien à déclarer au juge d'instruction. Un dernier mot à l'aumônier, un regard vers le gardien-chef et il est poussé en avant. Arrivé au Port-Garaud, escorté par l'abbé Pelletan, tient à peine sur ses jambes. Mais lui, il fait partie des personnes avec lesquelles je vais ressentir ce petit truc de l’excitation en mode « quand même, pour tout ce qu’il a fait, c’est quelqu’un ». Cherchari lui remit l'arme. Après le viol, il jeta la petite encore vivante dans la Sambre. Si je m'échappais ou qu'on me manquât, je vous promets que je ne vous manquerais pas." Une fois debour, très calme. 33 ans, Algérien, ouvrier. Il ne causera aucun décès, juste des blessures plus ou moins graves sur une cinquantaine de personnes, dont lui-même. Condamné à Rouen, cassé, recondamné dans l'Eure. Confie à son avocat plusieurs missions auprès de sa famille, et quand on lui demande s'il a une ultime volonté, répond : "Je désire ne pas être exécuté, je suis innocent." "Vous en faites pas ! Condamné en Seine-et-Oise. 42 et 24 ans, Belges, bateliers. "Que voulez-vous, maître, je me doutais depuis quarante-huit heures qu'il n'y avait plus d'espoir. Accepte de recevoir la communion de l'aumônier. En compagnie de cinq autres contrebandiers, en franchissant la frontière franco-suisse à Etraches, dans la nuit du 26 au 27 juin 1872, tue à coups de couteau et de bâton le douanier Favre-Merceret et bât comme plâtre quatre autres douaniers. Réveillé à 5h30. Tue avec son frère Antoine le 1er mars 1950 un marchand de bois à Neuville-sur-Ain. Réveillé à 6h20. Elle mourut après 13 jours d'agonie. 30 ans, journalier au chômage. Entend la messe, communie, refuse rhum et cigarette. Ultime réaction de recul devant la machine, vite reprimé. Au greffe, boit deux verres de rhum et fume une cigarette. Le 05 septembre 1937, à Plombières, en état d'ivresse avancée, refusant de quitter le débit de boissons de Mlle Couval, celle-ci dut faire appel à un agent de police, M. Rapenne. Réveillé par le substitut Nicolas à 7h20. 300 personnes présentes derrière les barrages policiers, dont M.Droumont, veuf de la victime, et ses deux fils. Fume plusieurs cigarettes. Première exécution capitale effectuée avec la nouvelle "Berger", sans échafaud. Le gardien-chef doit lui taper plusieurs fois sur l'épaule. Se laisse ôter la cigarette qu'il tète encore et se dirige seul vers la bascule. Se confesse, entend la messe et communie. Marie refusait de se prostituer pour lui, et l'avait dénoncé pour un vol qui lui avait valu de passer près de trois mois en prison. Le 07 février 1883, à St-Igny-de-Vers, attire dans un guet-apens et tue son père Jean-Marie, 55 ans, à coups de hache, afin d'en hériter l'argent que celui-ci lui refusait depuis trop longtemps. Regrette de ne pas avoir communié. La victime survit, mais invalide à 60%. Un jet de sang vient tremper la jambe de pantalon d'un employé de l'octroi présent au Pont-Colbert. Pleure quelques secondes, puis discute avec Me de Beaurepaire, son avocat. Marie décède à l'hôpital de Thionville le 26 novembre 1947. Donne à Me Darmont ses dessins à remettre à sa famille. Un gamin, grimpé avec agileté sur le mur de la prison, commente la scène. Au réveil, devient absolument prostré et muet. A nouveau débouté dans sa demande en mariage, le 16 octobre, il blesse gravement d'un coup de fusil dans le bras le capitaine Hixtel, frère aîné de Maria. Réveillé à 3h, courageux. Beaucoup de femmes présentes s'évanouissent. ON doit le traîner jusqu'à la machine. Calme, tranquille. Faut-y ?". Il serre la main des gardiens, puis embrasse l'aumônier : "Eh oui, l'abbé, il faut..." Il va à l'échafaud avec courage. Grave erreur de la part du ministère de la Justice : Deibler présent à Laval avant même que Me Dominique, le défenseur du condamné, ne soit reçu à l'Elysée. Fusillé au Stand des Carabiniers d'Artois. Face à la machine, très violent mouvement de recul. Marin reste digne. Il dépèce le corps et les conserve dans sa chambre pendant seize jours avant de s'en débarrasser en les jetant dans la Seine. Un détenu nommé Actis (Robert? Quand il intervint pour aider ses deux collègues, MM.Toussaint Confortini et Auguste Roques, il fut abattu d'une balle en plein coeur par Guiffaut. Egorgea, avec deux complices, Jean-Baptiste Salles pour le voler dans la nuit du 11 au 12 mars 1872 dans le quartier d'En Jacca, à Colomiers. Puis en voyant la guillotine : "Ah, ce n'est que ça ?" Manifeste l'envie d'écrire, puis se ravise. A la chapelle, entend la messe, communie : pris de faiblesse, les gardiens doivent le soutenir. Au réveil, Carrein se fâche : "Ah, alors c'est ça ? L'attente durera 25 minutes ! Se réveille vers 5 heures et demie et demande à son gardien si six heures sont passées. Pleure et crie son innocence jusqu'à la chute du couperet. Etrangla et brûla sa fille Chantal, 6 ans, le soir de Noel 1956 au Chêne-Simon (Eure-et-Loir), pour se venger de son ex-femme Geneviève. Devant l'échafaud, embrasse le crucifix de l'aumônier. Une femme hurle dans la foule quand le couperet s'abat. Maniable, condamné à mort aussi, est gracié. Assassine à Rieux-en-Cambrésis (Nord) le 27 septembre 1950 Mme Petit, cultivatrice, et sa fille de 12 ans. 28 ans, ouvrier agricole. Sur un autre papier, il écrit :" Puisque le moment fatal est arrivé, je vais avec courage à l'échafaud." "Le Vampire de la Hardt", voleur récidiviste, auteur d'attentats à la pudeur, habitué à agresser sexuellement des femmes en la forêt de la Hardt en se cachant nu dans les buissons et en surgissant sur la route au passage des femmes. Il faut donc mourir !" En quittant la prison, embrasse les deux gardiens chargés de sa surveillance. 38 ans, menuisier. Refuse de se confesser et d'entendre la messe, mais s'entretient quelques minutes avec le chanoine Uzureau. Avec trois complices, allèrent voler une ferme à Saint-Désir de Lisieux le 07 décembre 1944 et tuèrent à coups de revolver les occupants, Robert Tessier, 47 ans et sa compagne, la veuve Jeanne Sorbet, 68 ans. S'habille, parle avec l'aumônier, boit un verre de cognac et fume une cigarette. S'habille, se toilette, se lave les mains et lace ses chaussures. 20 ans, soldat au 4e bataillon de chasseurs à pied. Brahimi avait participé à la torture d'un militant du MNA, Aissani, qu'on retrouva assassiné à Caloire, dans la Loire. 37 ans, voleur multirécidiviste, a déjà passé au total 17 ans derrière les barreaux. Se raidit sur la bascule, doit être saisi par les cheveux. 19 ans, voleur, évadé de Poissy le 10 octobre 1913, arrêté pour vols le 14 novembre et incarcéré à Cosne-sur-Loire (dont il s'évade une journée durant en novembre). Condamné dans la Meurthe-et-Moselle, arrêt cassé le 26 août, recondamné dans la Meuse. Agenouillé, les yeux bandés. Entend la messe, refuse le verre de rhum et la cigarette. Après un moment de panique, il se calme et demande qu'on donne son pantalon à son co-détenu. J'espérais que le Président me ferait grâce..." Puis après un sanglot qui l'empêche de terminer, salue l'assistance : "Au revoir !". Réveillé à 4h25. 32 ans, manoeuvre, ancien militaire dans l'armée française. A propos, quel jour sommes-nous ?" 24 ans. Le 13 juin 1902, à Troussey, il tue Victor Robert, ancien maire du village, rentier, 84 ans, et sa bonne Marie Jaillon, 56 ans, à coups de hachette. Communie. 19 ans, journalier. Assassine à coups de bûche et viole la veuve Albert, 44 ans, à Villers-le-Tourneur le 1er octobre 1937. Puis soupire : "Alors, c'est pour aujourd'hui..." S'habille, puis attend, assis sur son lit, avant de remarquer le sous-préfet Genebrier, à qui il manifeste ses regrets et recommande sa femme et ses enfants : "C'est moi qui l'ai entraînée dans le mauvais chemin." Ne dit pas un mot, répond aux questions par des signes de tête. Meurtre et tentatives de meurtres. Tuèrent le 8 décembre 1910, de Mme Marie Lusseau, née Masson, à la ferme des Montaudières, près de La Flèche à coups de bâton très pointu. 41 ans, cocher, limonadier et 39 ans, corroyeur. "C'est affreux, j'ai juste vingt ans aujourd'hui ! Réveillés à 3h05. Une fois arrivé, il dit au procureur avec gouaille : "J'ai commis dix-huit crimes, vous en connaissez dix, il vous en reste encore huit à trouver, mais il faudra les trouver. Arrêté à Paris en tentant de revendre la Citroën de Teyre. Ne leur donne pas une bonne excuse pour continuer de te harceler. Il se confesse, entend la messe, mais refuse de communier. Prend une cigarette qu'il conservera à la bouche même sur la guillotine. A cet instant, Bigot s'évanouit, et on voit du sang jaillir du panier. en voyant la guillotine, et se lamente de ne pas marcher librement comme il le souhaitait. Le bourreau lui dit "Courage" à l'oreille. Aucun regret au réveil, à 5h50. 28 ans, Belge, manoeuvre. S'habille, demande à parler au prêtre. 31 ans et 29 ans, sans profession. Assomme d'un coup de bille de charrette Mlle Marie Juge, 76 ans, à Bourg-de-Péage le 22 septembre 1906, une fois encore pour rien. Demande une cigarette, un verre de rhum. Véruni, lui, meurt très courageusement. Leur complice Charles Mécrant, condamné à mort avec eux, est gracié. Les hommes, je les emmerde. Chinois. Gaumet déjà levé. 23 ans, maçon, soldat au 21e RI. "Du courage, j'en aurai. Pardon !" Poussé sur la bascule, crie : "Adieu, maman !" Ancien maire de Rouilly Saint-Loup, tue son gendre Cordier et tente d'abattre sa propre fille Hélène pour une affaire d'argent, le 18 décembre 1897 : son gendre et sa fille avaient voulu vendre ses biens afin de liquider la succession de la défunte Mme Damoiseau. Après une demi-heure de prière, boit une tasse de café (refusée plus tôt en ces termes : "Je le prendrai après la messe"), fume une cigarette, puis est attaché. En février 1925, lors de l'attaque d'une ferme de la banlieue d'Ajaccio, tue par balle M.Mubio et blesse sa mère. Réveillé, s'enquiert du sort de son camarade. Courageux jusqu'à la fin. Reçoit les dernier sacrements d'un imam, et prie quelques minutes. Puis il s'intéresse au sort de Vervalcke : "Suis-je le seul à mourir ?" Entend la messe. Quitte la prison militaire à 5h40 en camion. Hulans gémit le nom de sa femme et celui de ses enfants. J'en aurai." Il continue : "Vous donnerez au boulanger de Villeneuve-les-Cugnaux 16f70 pour fourniture de pain. "M. Grévy n'est vraiment pas clément, mais je suis content que l'autre y passe." 46 ans, charretier. Affirme à nouveau ne pas avoir commis le crime pour l'argent, mais seulement à cause de son état d'ébriété. Attira son père Hippolyte, employé principal à la gare des Batignolles de Paris, dans un piège à La Feuillère le 04 mars 1911 en lui envoyant un télégramme dans lequel il se disait mourant.
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