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Mais pas « radicale », assurent-elles. Le portrait, dressé à la barre, sera peut-être dur à entendre pour certains proches de victimes. Celle d’une vie ordinaire, « normale », tranquille où les deux frères se voyaient beaucoup « pour jouer à la PlayStation ». J'aimerais bien, mais...": président du SCO depuis 2011, Saïd Chabane, vrai passionné sous son air placide, va vivre une soirée compliquée samedi, lors de la finale de la Coupe de France. Sa compagne Hayat Boumeddiene (1) discutait alors dans une autre pièce avec Izzana. "Tout le monde me dit +profite du moment !+. Un homme respectueux », raconte Izzana. Radicale, il y a le côté politique, utiliser la force pour avoir le pouvoir », explique Izzana. Ainsi, quand Chérif et Saïd Kouachi se retrouvaient, ils se mettaient dans le salon et leurs épouses prenaient le chemin de la cuisine ou de la chambre. ». », lance un avocat à l’épouse de Saïd Kouachi qui répond par la négative. Car il a peu à voir avec la cruauté et la froideur dont ont fait preuve les deux terroristes ce 7 janvier. Et il allait sans arrêt à la fenêtre comme s’il attendait quelqu’un. « Chérif était très’famille’. Les deux couples avaient une pratique « rigoriste » de l’islam. Il me soignait quand j’étais malade. Tout en condamnant leurs actes, elles ont affirmé qu’ils avaient une pratique « rigoriste » mais pas radicale de l’islam. « C’est terrible. Il a pris des anti-vomitifs avant de partir », indique Soumya. Deux femmes qui ont vécu durant plusieurs années avec deux hommes ayant commis l’un des plus graves attentats terroristes jamais commis en France. Même chose quand Chérif Kouachi recevait Amedy Coulibaly. La cour d’assises spéciale de Paris a entendu vendredi 25 septembre les épouses de Chérif et Saïd Kouachi. « Et Chérif vendait des vêtements sur le Bon Coin », indique-t-elle tandis que Soumya explique que le seul revenu du couple était son allocation adulte handicapé (AAH) qu’elle touche à cause d’une maladie chronique. Au procès des attentats de janvier 2015, l’ombre d’Hayat Boumeddiene. « Je vais faire les soldes avec mon frère », a dit Chérif Kouachi à son épouse. À l’époque des faits, aucun des deux frères ne travaillait. « Rigoriste, c’est avoir une vie plus stricte au niveau de la pratique religieuse. → RÉCIT. Il était juste un peu distant. On se faisait des soirées cinéma et c’était toujours la grosse rigolade quand il était avec mes petits-neveux », ajoute Soumya. (1) Selon l’accusation, Hayat Boumeddiene a aidé Amedy Coulibaly à financer ses actes terroristes. Cette pratique rigoriste se traduisait par un refus de toute mixité dans le cercle familial et amical. Puis, on a sonné à l’interphone et il m’a dit que c’était son frère. mis à jour à 18h57. « J’ai dû déménager car dans mon quartier, tout le monde me voyait uniquement comme la veuve de Chérif, comme Madame Kouachi. Et ce matin-là non plus, il n’a pas voulu prendre de petit-déjeuner, poursuit Izzana. J’ai du mal à voir ce que j’ai loupé », explique Izzana, en assurant ne pas avoir reconnu son mari sur les images où on le voit cagoulé et vêtu de noir à la sortie de Charlie Hebdo. « J’ai beau me refaire le film de notre mariage, j’ai du mal à comprendre pourquoi ce jour-là, il est parti avec des armes. Poursuivie pour association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste, elle est jugée en son absence. Deux veuves à la barre. Mais cette vie s’est arrêtée le jour où il est sorti avec ces armes. « Chérif aimait beaucoup Amedy », note-t-elle en rappelant que les deux hommes s’étaient connus en prison. Et, assurent-elles, sans jamais avoir décelé le moindre signe avant-coureur. « Il y avait là une détermination que jamais je n’ai connue chez l’homme que j’avais au quotidien à la maison », ajoute-elle. Oui, j’ai été mariée avec lui, on s’est aimé. Trois heures plus tard, il a sonné à l’interphone de l’immeuble où habitait son frère à Paris. Des survivants et des proches des quatre personnes tuées dans l’Hyper Cacher ont témoigné durant deux jours devant... Procès des attentats de Charlie Hebdo, de l’Hyper Cacher et de Montrouge, Attaque à Paris, le profil du suspect suscite des interrogations, L’attaque près de l’ancien siège de « Charlie Hebdo » ravive la mémoire des attentats de 2015, Attaque près des anciens locaux de « Charlie Hebdo » : neuf personnes en garde à vue, Procès des attentats de janvier 2015 : « L’énorme regret » d’un chef du renseignement, Attaque près des anciens locaux de « Charlie Hebdo », le parquet antiterroriste saisi, Hyper Cacher : le procès suspendu une journée après le malaise d’un accusé, Hyper Cacher, un procès nécessaire mais douloureux pour les victimes, © 2020 - Bayard Presse - Tous droits réservés - @la-croix.com est un site de la Croix Network, Fin de l’enquête sur l’assassinat du père Hamel, Dépenser vite et fort : un budget 2021 de relance et de déficits, Canicule : le rafraîchissement arrive enfin par le nord-ouest, Cynthia Fleury : « Ne pas soutenir le soin, c’est ruiner la solidarité », Courances, un « jardin d’eau » sans cesse réinventé, Transition au Mali, les militaires gardent la main, États-Unis, 20 morts dans une fusillade à caractère vraisemblablement raciste au Texas, L'enquête russe revient empoisonner Donald Trump au Congrès, Pierre Rosenberg fait don de sa collection au futur musée du Grand Siècle, Accusations d’antisémitisme : Stéphane Bern défend l’écrivain Pierre Loti, En Guinée, l’archevêque de Conakry dénonce l’expropriation abusive des domaines de l’Église, Olivier Giroud : « Jésus est avec moi sur le terrain », Instrument de travail pour le Synode 2019 sur l’Amazonie, Procès des attentats de janvier 2015 : « L’énorme regret » d’un chef du renseignement, Au procès des attentats de janvier 2015, l’ombre d’Hayat Boumeddiene. Tout en disant que sa douleur n’est pas comparable à celle des familles de victimes, Izzana dit que sa vie a profondément changé après le 7 janvier. → À LIRE. « C’est avec l’AAH qu’il a acheté ses armes ? « Je vais à Paris faire les soldes avec mon frère », a dit Saïd Kouachi à sa femme, en quittant son domicile de Reims le 7 janvier 2015. Les enquêteurs pensent qu’elle est toujours vivante et se trouverait en Syrie. Cela énerve certains avocats de la partie civile convaincus que les deux femmes ne disent pas tout ce qu’elles savent. On avait tous une gastro. Même pas. Un homme joyeux, plein de vie, qui faisait le clown. Moi, mon fils et Saïd. À un moment, on lui rappelle que le 7 janvier, juste après la tuerie de Charlie Hebdo, lors de sa garde à vue, elle n’avait manifesté aucune émotion face aux faits et avait refusé de parler aux policiers. « J’étais sous le choc, c’était irréel pour moi », assure-t-elle aujourd’hui. Top 14: le projet de reprise du Stade Français par M. Wild choisi par Savare, Médicament contre le Covid-19: l’Institut Pasteur de Lille découvre une molécule efficace, Attaque au hachoir à Paris: Youssef a coursé le suspect, il a fini derrière les barreaux, «Arrête-toi papa!» criaient les enfants, un père condamné, Dunkerque: la digue ensablée par la tempête, méconnaissable au petit matin, Coronavirus : 11 123 cas nouveaux cas en 24 heures en France, le taux de positivité continue de monter. Saïd Chabane a surtout le calme de ceux qui savent transformer l'inattendu en opportunité. Izzana dit que le RSA suffisait à faire vivre la famille. Ce n’est pas possible de tuer des gens comme ça », ajoute Soumya, l’épouse de Saïd. Il m’a dit qu’il avait mal au ventre. Dans la tribune officielle, "il faudra que j'arrive à canaliser mon énergie", explique à l'AFP celui à côté de qui il ne faut jamais suivre un match verre à la main, si on ne veut pas le renverser, selon le maire d'Angers, Christophe Béchu. « Dans les deux jours précédents, Chérif n’avait pas mangé. Un animateur périscolaire de Lambersart condamné pour agression sexuelle et corruption de mineurs, Par Frédéric Happe « À la maison ce matin-là, tout le monde était malade. | Publié le 24/05/2017 Et c’est la même histoire que racontent ces deux femmes. « Saïd était doux, gentil, attentionné. Procès des attentats de janvier 2015 : « L’énorme regret » d’un chef du renseignement, Aucun signe non plus, disent-elles, de quoi que ce soit d’alarmant ou de vraiment inhabituel le matin même de la tuerie. « Des actes monstrueux », estime Izzana, la femme de Chérif. La cour d’assises spéciale de Paris a entendu vendredi 25 septembre les épouses de Chérif et Saïd Kouachi. ». Craint-il un PSG revanchard après avoir perdu le titre en L1 et été humilié par Barcelone en Ligue de Champions ? Puis les deux terroristes sont partis en voiture pour aller assassiner un responsable de maintenance, dix membres de la rédaction de Charlie Hebdo et un policier du 11e arrondissement de Paris.

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