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En dehors des régions historiquement arméniennes, existaient aussi d’importantes communautés dispersées sur tout le territoire, en  particulier à Constantinople, où le patriarche était le représentant de la nation devant les autorités. Profitant de la retraite de l’armée russe consécutive à la révolution de 1917, la Turquie lança une offensive sur l’Arménie orientale (russe). Winston Churchill écrivit dans ses mémoires : « Dans le traité qui établit la paix entre la Turquie et les Alliés, l’histoire cherchera en vain le mot Arménie. Le génocide arménien en 1915 b. Au printemps 1894, les habitants de Sassoun et sa région (à l’ouest du lac de Van) s’insurgèrent contre les Kurdes  venus les rançonner pour la énième fois. Dans leur grande majorité, les Arméniens étaient des paysans pauvres qui devaient en plus subir les violences des nomades kurdes armés venant régulièrement les rançonner. Même la capitale, Constantinople, fut le théâtre de deux effroyables massacres. Dans tout l’Empire ottoman, c’est le même scénario : on arrête puis on assassine partout les élites arméniennes. Les deux autres partis, le Hentchak, créé en 1887 à Genève et le Dachnak, créé en 1890 à Tiflis, ont tous les deux des philosophies révolutionnaires marxistes et sont plutôt partisans d’actions violentes et spectaculaires ; ce qui n’est pas le cas des Armenakans. Il ne reste plus aux dirigeants de l’Ittihat qu’à achever le génocide. Les principaux responsables du génocide s’étaient enfuis en Allemagne ; ils furent néanmoins condamnés à mort par contumace. Ainsi, l’Arménie, après tant d’années de souffrance, était parvenue au seuil de l’indépendance. Il s’ensuivit une dernière et importante vague d’exode. Finalement, la France abandonnait les Arméniens à leur sort en 1921 et bradait la Cilicie aux Turcs, ce qui provoqua l’exode de tous les Arméniens de Cilicie vers la Syrie et le Liban. Une bonne partie de l’Arménie ex-russe (20 000 km²) était cédée à la Turquie ; le Karabagh et le Nakhitchevan aux Azéris. Le génocide arménien est le massacre organisé des Arméniens vivants dans l'empire ottoman, entre avril 1915 et juillet 1916.Le génocide a été ordonné par le gouvernement turc dirigé par les Jeunes-Turcs.L'exécution a été confiée à l'armée, à la police et la gendarmerie turque, ainsi qu'à des organisations para-militaires, le tout sous la direction des autorités turques locales. Avec la décadence de l’empire au XIXe siècle, la situation des Arméniens ne fit qu’empirer ; parallèlement, les peuples dominés s’émancipaient au fur et à mesure. Deux ans (1894-1896) de massacres sans précédent transformèrent donc l’Arménie occidentale tout entière en un vaste champ de ruines. Le génocide des Arméniens En 1915 et 1916, plus d’un million d’Arméniens sont arrêtés et déportés à pied ou en train depuis les régions orientales de l’Empire ottoman, en direction des régions désertiques du … Cela pourrait peut-être s’expliquer comme une conséquence de la perte des provinces balkaniques. Aucune région ne fut épargnée. L’idée est nouvelle et terriblement efficace: c’est la déportation de toutes les populations civiles arméniennes vers les déserts de Syrie pour des prétendues raisons de sécurité. Annulant le traité de Sèvres, Turcs et bolcheviques s’accordèrent sur les frontières d’une Arménie réduite au minimum. Ce seraient les Allemands qui auraient suggéré cette nouvelle méthode. Compte tenu de ces données, des 300 000 personnes tuées, des 50 000 orphelins et des 100 000 réfugiés en Transcaucasie, la population arménienne de l’Empire ottoman diminua de plus d’un demi-million d’âmes entre 1894 et 1896. Nous, au contraire, nous avons une armée et des armes, et la protectrice de nos possessions en Asie Mineure est la plus grande et la plus riche des puissances du monde. Beaucoup seront attachés ensemble et brûlés vifs. Le peuple arménien est décapité. Quant au commandant Wolffskeel, comte de Reichenberg, chef d’état-major du gouverneur de Syrie, il s’était distingué lors des massacres des populations de Moussa-Dagh et d’Urfa. Ils étaient considérés comme des citoyens de seconde catégorie qui devaient payer plus d’impôts. L'exposé historique ci-dessous est de Jean-Varoujean GUREGHIAN (voir réf. Cette réquisition est limitée aux Arméniens ; ni les Turcs, ni les Kurdes, ni les Tcherkesses n’y sont astreints. Il envoya sur Sassoun une véritable armada : la 4e armée turque et la 26e division commandée par Zeki pacha, forte de 12 000 hommes, ainsi que 40 000 Kurdes armés jusqu’aux dents, qui se livrèrent à une véritable boucherie qui dura plusieurs semaines. Préface d’Yves Ternon, Rescapé du génocide arménien, Aram Gureghian témoigne. Elle est accompagnée de l’arsenal connu des plus cruelles tortures. On peut situer le début de l’émergence de la Question arménienne à la guerre russo-turque de 1877-1878. ». Les soldats arméniens affectés dans les « bataillons de travail » seront assassinés par petits groupes, le plus souvent après avoir creusé eux- mêmes les « tranchées » qui leurs serviront de fosses communes. à l’aube du 24 avril, qui deviendra la date commémorative, le coup d’envoi du génocide est donné par l’arrestation à Constantinople de 650 intellectuels et notables arméniens. Si le gros du travail du génocide avait été fait par Abdul Hamid et les Jeunes Turcs, c’est bien Kemal Ataturk qui l’a parachevé en s’appropriant, en même temps, tous les biens nationaux et individuels des Arméniens. Des tribus kurdes organisées et armées par le gouvernement répandaient plus que jamais la terreur dans les provinces arméniennes, particulièrement les territoires d’où l’armée russe s’était récemment retirée. Avant même que la guerre n’éclate en Europe, le gouvernement envoie des gendarmes dans les villes et les villages pour réquisitionner les armes. Mais la Turquie vaincue ne fut jamais démobilisée. Très rapidement, on sépare des convois les hommes de plus de 15 ans qui seront assassinés à l’arme blanche par des équipes de tueurs dans des lieux prévus à l’avance. Les survivants, arrivés à Deir ez-Zor, seront parqués dans des camps de concentration dans le désert et seront exterminés, par petits groupes, par les tueurs de l’Organisation spéciale et les Tchétchènes spécialement recrutés pour cette besogne. Les Jeunes Turcs se montrent les dignes héritiers du « sultan rouge ». La guerre allait procurer aux Jeunes Turcs les conditions idéales pour mettre en application leur plan diabolique. C’était là peut-être l’erreur des Turcs, car il y avait à Constantinople des témoins oculaires occidentaux (ambassades, sociétés diverses, etc.). à la fin de 1915, à l’exception  de Constantinople et Smyrne, toutes les populations civiles arméniennes de l’Empire ottoman avaient pris le chemin mortel de la déportation vers un point final : Deir ez-Zor en Syrie. Parfois les convois sont massacrés sur place, à la sortie des villages ou des villes, notamment dans les provinces orientales isolées. Bientôt, face au danger bolchevique et afin d’y faire face, les Alliés se montrèrent de plus en plus bienveillants envers la Turquie qui allait bientôt renaître de ses cendres. Les représailles reprirent de plus belle. Ils suscitent toute une légende populaire à travers de nombreux chants et poèmes. C’est ce qu’attendait le sultan qui pouvait désormais mettre en application son plan d’extermination à grande échelle, à travers tout l’empire, dès l’année suivante. La métamorphose des Jeunes Turcs fut fulgurante. Les Arméniens n’en demandaient pas plus à l’époque. Tous les Arméniens des provinces (vilayets) orientales, soit 1 200 000 personnes, d’après les statistiques du patriarcat, disparaissent définitivement d’un territoire qui était le cœur de l’Arménie historique depuis des millénaires. Face aux revendications arméniennes, la riposte des autorités turques fut radicale. Dans les jours suivants, ils seront en tout 2 000, dans la capitale, à être arrêtés, déportés et assassinés. Les deux autres partis, le Hentchak, créé en 1887 à Genève et le Dachnak, créé en 1890 à Tiflis, ont tous les deux des philosophies révolutionnaires marxistes et sont plutôt partisans d’actions violentes et spectaculaires ; ce qui n’est pas le cas des Armenakans. Si ce procès resta sans suite, il a toutefois le mérite d’avoir existé et prouvé (si besoin était) la véracité du génocide, grâce entre autres à ses minutes et conclusions publiées dans le supplément judiciaire du « Journal officiel » ottoman. Préalablement préparés, des soldats, des Kurdes, des Tcherkesses, des Tchétchènes et des bandes de tueurs spécialement recrutés massacrent la population arménienne, sans distinction d’âge et de sexe. Beaucoup y ont cru. Après la défaite de Sarikamich contre les Russes, le gouvernement jeune-turc s’attaque aux Arméniens de l’empire, et en premier lieu à ceux des provinces orientales, morceau de l’Arménie historique où se trouve la majorité d’entre eux. Le champ est désormais libre. En 1923, la Conférence de Lausanne annula les accords signés à Sèvres entre la Turquie et les Alliés. La capitulation, le 30 octobre 1918, de l’Empire ottoman, suscita de vastes espoirs chez les Arméniens  survivants. Prévoyant ce qui allait être leur destin, les Arméniens refusèrent la déportation et résistèrent désespérément, avec des moyens dérisoires, à Chabin-Karahissar, Van, Chatakh, Moussa-Dagh, Urfa, Sassoun, Mouch, etc. La destination réelle est la mort. Effectivement, au début, les Alliés vainqueurs semblaient tenir leurs promesses de rendre justice aux Arméniens. L’intention des Turcs, dès 1879, de « faire disparaître à jamais le peuple arménien », d’après les propres paroles du Grand Vizir, ne peut pas être plus claire. En 1914, les Arméniens n’étaient plus que 2 250 000 (suite aux massacres, conversions forcées à l’islam et à l’exil). Malheureusement, tout autre était le sort qui lui était réservé par les dirigeants turcs, qui avaient déjà secrètement programmé la solution finale. Tous les Arméniens (survivants) revenus dans leurs foyers après l’armistice de 1918 furent systématiquement chassés. Avant le début du processus d’extermination (1894), il y avait sur le territoire de la Turquie actuelle trois millions d’Arméniens et autant de Turcs ; l’autre moitié était composée d’une véritable mosaïque de peuples (Kurdes, Grecs, Assyro-Chaldéens, Lazes, Tcherkesses, etc.). en bas de page). Une vidéo qui présente le génocide Arménien: Ce qu'il faut savoir du génocide des Arméniens. Nous, Turcs et Anglais, non seulement nous méconnaissons le mot Arménie, mais encore nous briserons la mâchoire de ceux qui prononceront ce nom. Dès avril 1909 des massacres commencent en Cilicie, d’abord à Adana, puis dans le reste de la région. Jouant astucieusement et parallèlement des appuis bolcheviques et franco-anglais selon la circonstance, il attaqua et écrasa dans un bain de sang (faisant 200 000 victimes) la République d’Arménie de septembre à décembre 1920, qui ne dut sa survie qu’à l’intervention in extremis des troupes bolcheviques. Génocide arménien résumé court. Après la défaite de la Turquie, le traité de San Stefano, signé en mars 1878, accordait l’indépendance à la Serbie, au Monténégro, à la Roumanie et l’autonomie à la Bulgarie. En guise de remerciements, l’Angleterre reçut comme cadeau des Turcs l’île de Chypre. Le 29 octobre 1914, la Turquie s’allie à l’Allemagne et entre en guerre contre les Alliés. En 1922, à Smyrne, les Arméniens furent massacrés (en même temps que les Grecs) pour la dernière fois en Turquie. La première organisation de combat naît : c’est le parti Armenakan, créé à Van en plein cœur de l’Arménie, en 1885. Aussi, pour assurer l’avenir, dans ce but sacré, la raison d’état exige que tous les éléments suspects disparaissent.

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