bivouac de gaud
Cette approbation ne convertira pas à ses idées ses nombreux sous-ordres et les 100 000 Turcs de son vilayet. Je n’ai pas le texte. nous ne connaissons pas les chrétiens. Les oies du Palais Bourbon se frottent les pattes ; ils pourront consacrer leurs efforts à la Syrie. Pour lui, les chrétiens ont tort. Region: Ottoman Empire / Turkish Area Group: Post Ottoman Turkey Classification: Military Occupation Prior Regime: Ottoman Empire Key Dates: 1918, Oct 30 – Ottoman Empire unconditionally surrenders to the Allies 1919, Feb 1 – France officially assumes control of Cilicia 1920, Jan/Feb– Nationalist forces under Kemel began “liberating” Cilicia 1921, Oct 21 – French agree to leave Cilicia 1922, Jan – French complete withdrawal fro… Dans le train, il disait à un soldat français qui me l’a rapporté : « Ah ! Le chemin de fer ne peut retenir son personnel que par la violence. Et tous ces malheureux traîneront partout sans trouver un coin de repos sur cette terre où pourtant chacun pourrait avoir sa place. 21 décembre. Ces détails, je vous le certifie, ils m’ont été donnés par les victimes, dont le directeur des magasins Orosdi-Back. Comment peut-on oublier une série d’événements sanglants qui s’échelonnent sur une longue période historique ? Le 19 novembre, Tarse était occupée pour sécuriser les environs et préparer l’établissement d’un quartier général à Adana. En septembre 1922, à la fin de la guerre gréco-turque (1919-1922), pendant la retraite des Grecs devant l’avance des révolutionnaires turcs, les forces françaises se retirèrent également de leurs positions près des Dardanelles alors que les Britanniques étaient prêts à maintenir leurs positions. La réponse fut négative et les troupes grecques et françaises se retirèrent donc au-delà du fleuve Maritsa. Le P. Ange, interné un mois à Sivas, avec pères et sœurs, vient de s’entendre avec Franklin-Bouillon pour le retour des missionnaires à Ourfa. Non, il ne s’en va pas content. Et vous verrez les Turcs descendre de leurs plateaux d’Anatolie et s’entasser sur les frontières de Syrie désertées par les chrétiens. Franklin-Bouillon vous a laissé Hamid bey. Je me trouve en face de figures que je ne connaissais pas, au milieu d’un monde nouveau. On l’a arraché par violence à sa mère ; les femmes se sont attroupées et ont insulté les ravisseurs. Les journaux kémalistes — pardon nationalistes, c’est ainsi qu’on doit dire et écrire à présent — qui, jusqu’à ces derniers jours, fulminaient de terribles menaces contre les Arméniens de Cilicie et leur promettaient un sérieux règlement de comptes, sont devenus quasi paternels ; ils plaignent cette malheureuse population arménienne et l’assurent que l’émigration est une erreur lamentable, que les Arméniens seront très heureux sous le régime turc. * - BNu/Fonds A. Andonian, P.J.1/3, liasse 9, Adana, ff. Vous devez être étonné de recevoir une lettre de moi ainsi datée. Dans un de ses derniers numéros, il poussait ce cri : « Droits des minorités ! La nouvelle que l’Angleterre fait des objections à l’accord d’Angora leur donne l’espoir que l’évacuation sera suspendue. Puisse ce calvaire être son salut ! Il est difficile de savoir ce qui reste de chrétiens indigènes. Deux Français ont été assaillis ce matin dans la rue, à cause de leur chapeau. Je m’en suis retourné triste. Elle a lancé sur la Cilicie la Légion arménienne dans le but de la conquérir pour les Arméniens. Puissions-nous n’être pas prophètes ! ** - Directeur de l’Assistance française en Cilicie, dont Portoukalian est alors le directeur-adjoint, puis sera le successeur peu après. Les chrétiens ont hésité à accepter le rendez-vous, convaincus qu’il n’y avait pas de terrain d’entente ; ils ne s’y sont rendus que sur l’insistance des Turcs, et ils ont demandé des garanties sur les trois points suivants : 1) Sur l’exemption du service militaire ; 2) Sur l’exonération de 40% de la fortune exigée pour frais de guerre pour la raison que les chrétiens sont ruinés ; 3) Sur la libre circulation, redoutant que le régime qui sévit encore dans l’Anatolie ne soit appliqué à la Cilicie, et que toute transaction commerciale devienne impossible. il aura bien d’autres étonnements ; qu’il reste seulement deux mois ! Le 14 novembre. - Arrivée de Franklin-Bouillon et de ses commissions. si vous n’étiez pas venus, nous aurions peut-être pu vivre comme nous vivions avant ; mais désormais, il n’y a plus de place pour nous en Cilicie ». Le traité n'eut pas l'effet attendu et fut remplacé par le traité d'Ankara, signé le 20 octobre 1921[5] entre les représentants du Gouvernement français et la Grande assemblée nationale de Turquie le 20 octobre 1921. La campagne de Cilicie est une série de conflits entre les Forces coloniales françaises, alliées à la Légion arménienne (la Légion d’Orient), et les forces turques de la Grande assemblée nationale de Turquie, au lendemain de la Première Guerre mondiale, de décembre 1918 à octobre 1921. Pour nous, ils sont révélateurs d’une mentalité. De plus, il semble qu’on veut les dégoûter du métier. Pour plus de rapidité, les formalités ont été abrégées. Je voudrais voir ici ces journalistes si désintéressés à ce lamentable exode ; à cette ruine plus affreuse que la mort. - Hier soir, Beyrouth transmettait au général Dufieux une lettre du ministre des Affaires extérieures d’Angora adressée à Franklin-Bouillon, l’assurant que les écoles, les œuvres d’assistance françaises ne seraient pas inquiétées si elles ne faisaient pas de propagande contre la Turquie et si elles étaient respectueuses des lois du pays. Hier soir, un commerçant catholique d’Alep est assailli devant sa maison par deux Turcs armés de matraques et de coutelas. Cadi, defterdar, procureur impérial, directeur du cadastre, juges, maires, etc., tout ce monde est à pied. Un officier de gendarmerie a dit sous le secret que des émissaires turcs parcourent la Syrie pour fomenter un soulèvement. Mais se laver avec des mensonges n’est pas une manière de se faire propre. Cet enthousiasme est encore entretenu par les poètes et les représentations théâtrales. Nous étions d’ailleurs persuadés que le délégué ne se présenterait pas ; mais un télégramme du général Gouraud, il y a deux jours, semblait nous inviter à ne rien changer au programme. Le colonel Sarrou est allé les haranguer deux fois : il a prêché à des sourds. Quant au retour des chrétiens, il est fort hypothétique : reviendront ceux qui ont des intérêts à liquider et pour faire cette liquidation, enfin très peu de gens. Mais ils sont convaincus qu’ils peuvent impunément tout se permettre. Cela nous promet la paix. à lui de juger de la convenance. Messe solennelle avec diacre et sous-diacre, avec assistance au trône. Il a dit au général : « Je ne peux pas être un catholicos pour les Turcs... ». Je comprends qu’on veuille se laver du crime d’avoir abandonné les chrétiens et d’avoir trahi les promesses qu’on leur avait faites. C’est un grand honneur pour le gouvernement du général Dufieux. Franklin-Bouillon s’étonne ! Il nous faudra peut-être aller jusqu’à Hamdi bey. Cela ne changera rien certainement à la politique générale, d’autant plus que ce qui est fait est fait. Moustapha Kémal est assez intelligent pour comprendre que la première impression doit être favorable. Les musulmans aussi bien que les chrétiens avaient besoin de cette assurance, de crainte qu’à l’arrivée du nouveau vali fût interdite la libre circulation, comme actuellement encore dans l’Anatolie, et qu’ils se trouvassent à la merci des Kémalistes. La semaine précédente, représentations dramatiques au même cinéma, sur les atrocités grecques : c’est le titre imprimé sur l’annonce. Ces accords prévoyaient que, en plus de la Syrie, les Français auraient la mainmise sur l’Anatolie du Sud, où la plaine fertile de Cilicie, les ports de Mersin et İskenderun (Alexandrette) et les mines de cuivre d’Ergani jusqu’au nord de la Mésopotamie, constituaient des points stratégiques. - Nos pauvres chrétiens sont comme des noyés qui s’accrochent à tous les buissons de la rive. Je ne puis pas encore compter les fidèles. Il a vu et il a entendu ; on ne lui a pas déguisé la vérité et il aura pu constater l’unanimité d’appréciation. C’est un vide dont on ne peut pas se faire une idée. mais quand j’aurai été assassiné, Moustapha Kémal viendra-t-il me ressusciter ? Quelles conditions ? Devant son refus de quitter Urfa (Édesse), la garnison française est assiégée le 9 février 1920. Il constate qu’il ne reste d’autres écoles chrétiennes que celles des Pères et des Sœurs, réduites à une cinquantaine d’élèves chacune. On a dit qu’à Aïntab des tombes ont été violées, des cadavres déterrés dans le cimetière militaire. * - BNu/Fonds A. Andonian, P.J.1/3, liasse 9, Adana, ff. Et les soldats sont courageux dans ce genre d’exploits. C’est bien le Matin qui reçoit sa prose turcophile. La mobilisation de 18 à 49 ans étant en vigueur dans toute la Turquie, le jour où le Gouvernement kémaliste sera installé à Adana, elle doit jouer sur tout le territoire de son ressort. Les Anglais ouvrent leur bras aux émigrés à Chypre, en Palestine, en égypte. empruntant à leurs amis les chrétiens à fonds perdus ; et les chrétiens obligés de débourser, oh! D’ailleurs, je ne l’ai jamais vu, mais une chose est connue du public : Angora pendant longtemps n’a pas répondu. Attendons le résultat. Aujourd’hui, je n’ose compter sur l’autorité de nos consuls ; pas même sur celle de nos ambassadeurs. Le courrier de Constantinople doit passer par Angora pour être expurgé. Son refrain est assez monotone, mais il le chante à ses lecteurs sans se lasser : nous avons fait ce qu’aucune nation n’a fait. L'unité s'embarque à Marseille le 16 … J’ai d’autres projets en tête. Mais je me serais passé de cet avantage. Dites à tous ceux qui sont à Paris, que vous fréquentez, qu’il faut aimer profondément cette pauvre nation, si malheureuse, si maltraitée et qui peut, elle aussi, être un élément de civilisation pour l’humanité. Les Français voulaient aussi s’installer en Syrie. Et ces musulmans sont loin d’être rassurants : « Nous arrivons trop tard, disent-ils — comme Franklin-Bouillon — ; nous avions cependant des comptes à régler avec ces chrétiens qui nous ont pillés, assassinés, ruinés, qui pendant notre absence tuaient tous les jours des centaines de Turcs dans leurs églises, qui ont rempli les puits des cadavres de nos frères, etc. Je dis peut-être, car plusieurs familles sont perplexes. Par curiosité, je suis allé au Guiligena : c’est pareil, on y terminait seulement le déménagement. Parmi les morts, il a salué d’une voix vibrante, en scandant les syllabes, ceux qui ont été victimes d’infâmes guet-apens, ceux qui ont été ignoblement mutilés, ceux qui ont été brûlés vifs, ceux qui ont été assassinés comme des bêtes, les blessés lâchement achevés... J’en oublie, mais lui n’en a pas oublié.
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